Que faire au centre du COSTA RICA : de San José à Monteverde

Vous aimez les animaux, l’aventure et l’exotisme ? Vous rêvez de partir à la découverte d’un pays où la nature est reine et l’émerveillement garanti ? J’ai la solution pour vous : le Costa Rica !

Deuxième étape de notre tour du monde, le Costa Rica est une véritable pépite de biodiversité. Entre volcans majestueux et jungles luxuriantes, les paysages y sont tout simplement incroyables. Dès notre arrivée, nous avons été émerveillés par la beauté des parcs nationaux et par tous les animaux que nous avons eu la chance d’observer. Si vous rêvez de nature préservée et d’aventures inoubliables, le Costa Rica est la destination à ne pas manquer !

Vous trouverez ici le résumé de notre aventure dans le centre du Costa Rica, d’Alajuela à Santa Elena. N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire à la fin de l’article. Je vous répondrai avec grand plaisir.

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San José (Alajuela)

Lorsque vous arrivez au Costa Rica par avion, vous atterrissez forcément à San José, la capitale. Venant de Toronto au Canada, je peux vous dire que nous avons eu un véritable choc thermique en sortant de l’aéroport… Et pour nous rendre jusqu’à notre hébergement, nous avons préféré programmer une navette plutôt que de négocier un taxi ou d’emprunter les transports en commun (cela se fait sans problème mais nous étions trop fatigués).

L’aéroport de Juan Santamaría de San José se situe en réalité dans la petite ville d’Alajuela. Nous avons préféré dormir à proximité et non pas dans le centre de la capitale. Nous avons logé deux nuits au Alexander b&b, petite maison d’hôte gérée par Patricia et Alexander qui sont tout simplement adorables. La maison se situe juste à côté du City Mall d’Alajuela, ce qui était parfait pour nous : le lendemain, nous avons pu y retirer de l’argent liquide, faire quelques emplettes… Puis goûter à nos premiers repas locaux (le choc après s’être nourris de poutines et de queues de castor pendant un mois et demi).

Et pourquoi ne pas s’être planifié une petite virée dans le centre-ville de San José ? Pour plusieurs raisons : Alajuela et San José sont finalement assez éloignées l’une de l’autre, et la capitale du Costa Rica n’est pas non plus réputée pour être un incontournable. Nous avons préféré préparer notre road trip et nous reposer pour être bien en forme le lendemain.

Grecia

Après avoir récupéré notre voiture de location directement à notre hébergement (merci Tout Costa Rica pour ce petit bonus bien pratique !), nous avons pris la route direction Grecia, à seulement 30 minutes d’Alajuela. Nous voulions absolument voir le volcan Poás et son parc national, donc pas question de trop s’éloigner. Il est recommandé d’y aller tôt le matin car le volcan se couvre en début d'après-midi. En attendant le lendemain, nous avons passé le reste de la journée à la cascade de Los Chorros, belle et peu touristique. Parfait pour se rafraîchir. 

Bon pas de chance pour nous malheureusement, le lendemain fut extrêmement pluvieux (quelle idée de voyager en saison des pluies aussi). Nous avons passé la journée à nous balader aux alentours de notre hébergement (chez Rosibel et sa fille, des amours) et à programmer notre itinéraire pour la suite de l’aventure. Mention spéciale au petit soda San Isidro (restaurant local), à côté de notre hébergement, où nous avons goûté notre premier salchipapas (plat de saucisses et frites en sauce).

Puis enfin, nous filons au parc national du volcan Poás pour notre quatrième jour dans le pays. Et nous avons bien fait d’attendre un jour de plus : le spectacle fut grandiose ! C’est aussi ça le luxe d’être en tour du monde : de pouvoir s’adapter à la météo. Pour découvrir le parc national, la réservation est obligatoire et elle se fait sur le site de la SINAC (nous l’avons faite le matin même). Un conseil : n’hésitez pas à aller consulter la webcam du volcan car cela ne sert à rien de réserver votre accès et d’y aller s’il est sous les nuages. Le volcan peut être également fermé temporairement pour activité volcanique préoccupante.  

Hormis la vue sur le Poás et son cratère, où vous ne pouvez rester que 20 minutes (nous avons un peu débordé mais on ne nous a rien dit), vous pouvez faire une jolie balade dans le parc. Ce n’est peut-être pas un incontournable pour le prix, mais nous ne regrettons pas du tout d’y être allés. Nous avons ensuite repris la route vers La Fortuna, notre prochain stop prévu (et c’est sur cette route que nous avons rencontré notre premier paresseux, nous étions si émus !). 

La Fortuna

La Fortuna et ses alentours comptent parmi les régions les plus touristiques du Costa Rica. Et pour cause : c’est d’ici que l’on peut admirer le majestueux volcan Arenal et profiter d’une multitude d’activités (rafting, tyroliennes, sources chaudes …). Nous y avons passé 3 jours, le temps d’en découvrir l’essentiel. Nous logions chez Marileny, dans son charmant petit cabanon de jardin et parfaitement aménagé pour un couple de voyageurs. Notre budget étant limité, nous avons soigneusement choisi nos activités en amont. 

Le parc national du volcan Arenal a été notre première visite car nous tenions absolument à nous approcher du volcan. En saison des pluies, il est souvent couvert par les nuages et nous n’avons pu apercevoir son sommet qu’à travers de brèves éclaircies. Malgré cela, les balades dans le parc valent vraiment le détour, tant pour la flore que pour la faune. Nous y avons croisé nos tout premiers coatis, vraiment adorables !

Nous avons également adoré notre visite d’une ferme locale, où nous avons découvert des plantations typiques du Costa Rica : cacaoyers, vanille, café, cannelle, canne à sucre, gingembre, piments, bananes, corossol et autres fruits tropicaux. Les dégustations étaient tout simplement délicieuses ! Sans oublier nos instants détente aux sources chaudes (El Choyin) et à El Salto, où l’on peut observer de jeunes costariciens s’élancer à la manière de Tarzan et réaliser d’impressionnantes figures. En revanche, nous n’avons pas testé les nombreuses activités à sensations fortes proposées dans la région, car nous n’aimons pas particulièrement ce genre d’expérience (et elles sont assez onéreuses). Concernant l’observation des animaux, nous ne recommandons pas les visites de zoos ou de refuges, même respectueux, car il est tout à fait possible d’observer soi-même les animaux sauvages en liberté, en étant discret et attentif lors des balades.

La Fortuna reste certes une étape incontournable d’un voyage au Costa Rica, mais elle ne nous a pas marqués au point de la classer parmi nos coups de cœur. Y consacrer 3 jours nous semble bien suffisant, afin de garder du temps pour explorer d’autres merveilles du pays, parfois plus sauvages et moins fréquentées.

Katira

Après La Fortuna et le volcan Arenal, direction Katira, petit village à 1 h 30 de route de La Fortuna. Nous avons choisi de passer par la route 142 qui borde la Laguna Arenal, quitte à rallonger un peu le trajet. Sans aucun regret, car nous avons croisé d’adorables familles de coatis sur le chemin, tout en profitant de panoramas exceptionnels. Mention spéciale au petit restaurant Moya's Place, que nous avons découvert le temps d’une pause dans le village de Nuevo Arenal : des plats délicieux et un accueil des plus chaleureux !

Une fois arrivés à Katira et après une bonne nuit de sommeil, direction l’un de nos grands coups de cœur du pays : le parc national du volcan Tenorio. Ce parc est surtout célèbre pour son Río Celeste, rivière dont la couleur bleu turquoise surnaturelle, due à une réaction chimique entre des minéraux volcaniques, vous laisse sans voix. Nous avons adoré notre visite du parc, entre observation animale et flore tropicale exceptionnelle. La cascade du Río Celeste est le grand point fort du parc, sans doute la plus belle que nous ayons eu la chance de voir en Amérique centrale.

Hormis la cascade, les balades au sein du parc sont très chouettes et plus vous vous éloignez de l’entrée, plus vous vous retrouvez seul en plein nature. Le volcan Tenorio, quant à lui, s’aperçoit difficilement au milieu de la jungle tropicale et, bien qu’il ait donné son nom au parc, il n'en est pas la star. Il n’y a pas grand-chose d’autre à faire aux alentours du parc et de Katira, ce pourquoi nous n’avons dormi que deux nuits à Katira avant de reprendre la route pour de nouvelles découvertes volcaniques. 

Bagaces

Nous continuons notre exploration de la région des volcans en s’arrêtant cette fois-ci à Bagaces, une petite ville à mi-chemin entre deux parcs nationaux, à environ 1 h 30 de route de Katira. Le premier parc à découvrir, le parc national du Rincón de la Vieja, est celui qu’on associe au volcan Rincón de la Vieja. Le second, le parc national de Palo Verde, protège une zone humide très riche en biodiversité. Ces deux parcs, encore assez méconnus des voyageurs, nous ont offert de magnifiques moments au cœur de la nature… Mais aussi quelques frayeurs.

Le temps d’une journée, nous avons d’abord commencé par explorer le parc du Rincón de la Vieja, au nord de Bagaces. Ce dernier se divise en deux zones distinctes : Las Pailas, un parcours géothermique où l’on découvre fumerolles et puits de boue, et Santa Maria, plus sauvage, qui propose un sentier traversant la jungle et menant jusqu’à une cascade et un petit bassin où l’on peut se baigner. Nous avons croisé très peu de monde, sans doute à cause de l’accès plutôt compliqué : il est vivement conseillé d’avoir un 4x4, surtout pour rejoindre Santa Maria, car les routes sont assez techniques, un peu moins en saison sèche. Et même avec notre 4x4, nous avons eu quelques sueurs froides par peur de rester bloqués… Il faut vraiment avoir le cœur bien accroché quand on sort des grands axes au Costa Rica !

La journée suivante, direction le parc national de Palo Verde, au sud de Bagaces, encore plus sauvage et isolé que celui du Rincón de la Vieja. Pour tout vous dire, nous n’avons croisé personne durant cette journée, ce qui fut un peu stressant. À notre arrivée, le seul ranger présent semblait assez surpris de nous voir : cela faisait plusieurs jours que le parc était fermé à cause de la pluie et il ne s’attendait pas à avoir des visiteurs dès sa réouverture. Nous avons quand même insisté pour nous aventurer dans cette petite merveille… Sans regret, malgré la boue épaisse qui menaçait de nous piéger au milieu du parc et les moustiques particulièrement féroces.

Ces deux parcs restent de très belles découvertes, nous ne regrettons pas du tout de nous y être aventurés, surtout qu’ils ne sont pas très connus et qu’il nous ont fait vivre une véritable expérience d’exploration à la Robinson. La ville de Bagaces, plutôt mignonne, est idéalement située pour visiter les deux parcs. Nous avons eu beaucoup de chance en trouvant une petite chambre à l’Hostalito El Greco, à peine 48 heures avant notre arrivée. Ils ont été très gentils et de bons conseils pour visiter les parcs. Nous les recommandons chaleureusement. 

Monteverde et Santa Elena

Nous prenons de la hauteur et poursuivons notre route vers Monteverde et Santa Elena, deux charmants villages de montagne situés à environ 2 heures de Bagaces. Au cœur de la forêt de nuages, un phénomène magique et hors du commun, Monteverde et Santa Elena sont connus pour abriter une biodiversité extrêmement riche. C’est ici que l’on peut observer une incroyable variété d’espèces sauvages, entre faune et flore, souvent enveloppées de brume, créant une atmosphère un peu mystique. La perfection pour se reconnecter à la nature.

La route qui mène jusqu’à Monteverde et Santa Elena n’est pas des plus simples. Ne faites surtout pas comme nous à l’emprunter en fin de journée, car la nuit tombe vite et vous n’y verrez pas grand-chose. Nous avons choisi de rester 4 jours entre les deux villages, pour pouvoir profiter de cet environnement exceptionnel et des nombreuses activités sur place. Nous logions à l’Hostel Cattleya, une petite auberge familiale refaite à neuf et parfaitement située pour accéder au centre de Santa Elena à pied.

Le premier jour, nous nous sommes aventurés à El Tigre Waterfalls, un superbe sentier de cascades en pleine jungle, avec des ponts suspendus et des petits coins pour se baigner. C’était très chouette ! Le deuxième jour, nous avons découvert la Reserva Bosque Nuboso Santa Elena, la réserve biologique du village de Santa Elena, protégeant une partie de la forêt de nuages. C’est ici que nous avons croisé notre première et unique tarentule… Un grand moment ! Vous pouvez également visiter la Reserva Biológica Bosque Nuboso de Monteverde, la réserve biologique du village de Monteverde cette fois-ci, semblable à celle de Santa Elena mais beaucoup plus touristique (ce pourquoi nous avons choisi celle de Santa Elena).

Pour notre troisième jour, nous sommes restés à nous balader dans le village, ce qui nous a permis d’assister à une parade locale, une sorte de célébration d’Halloween, avec des défilés de personnages aux masques géants, des danses et musiques rythmées par des fanfares traditionnelles, mais aussi des présentations de cavaliers et des jeux à cheval. Une expérience vraiment authentique et riche en couleurs, qui reflète la culture vivante et festive du Costa Rica. Nous avons adoré ! Le tout avec de magnifiques panoramas sur la forêt de nuages depuis les miradors du village. Enfin, pour notre dernière journée, nous avons fait appel à Rafael, un guide local passionné, parlant très bien français et grand amoureux de la biodiversité de son pays, notamment des oiseaux. Il nous a donné rendez-vous à la réserve de Curi Cancha, dans le village de Monteverde, pour environ 4 h de balade. Ce fut un moment inoubliable de notre voyage : on a vu plein d’animaux (oiseaux, insectes, singes, coatis, pécaris…) et on a adoré écouter toutes ses explications et ses petites histoires. Un souvenir qu’on gardera toute notre vie !

Après ces 4 jours assez intenses, et cette première partie de road trip au cœur des montagnes et des volcans, nous avons pris la direction de la côte Pacifique. Une nouvelle étape qui s’annonçait… dans une toute autre ambiance !

Conduire au Costa Rica

Avant notre arrivée dans le pays, nous nous sommes demandés s’il était vraiment indispensable de louer une voiture pour voyager au Costa Rica. Pour tout vous dire, nous ne pensons pas que la location d’une voiture soit absolument nécessaire. Mais elle est d’un grand avantage. Premièrement, parce que le réseau de transports en commun du Costa Rica n’est pas très développé et ne permet pas d’accéder à tous les lieux à visiter. Deuxièmement, parce que le confort d’une voiture est très agréable et que l’on peut décider soi-même de son propre rythme de voyage. Et enfin, parce que la conduite au Costa Rica n’est pas si difficile (quoique…) et que la location de voiture est très répandue.

4x4 ou pas 4x4 ?

Nous avons lu sur beaucoup de blogs que certaines routes au Costa Rica n’étaient accessibles qu’avec un 4x4, surtout en saison humide.

Quelque peu hésitants, nous avons demandé conseil au collectif Tout Costa Rica avec qui nous désirions louer la voiture. Et ces derniers ont été formels : le 4x4 est un gros plus pour tout road trip au Costa Rica. Il n’est pas beaucoup plus cher qu’une voiture classique et apporte plus de confort, de facilité et de sécurité. Nous n’avons pas longtemps hésité et avons été les heureux propriétaires d’une Suzuki Vitara durant un mois.

Agence et assurances

Nous sommes passés par le collectif Tout Costa Rica qui est un réseau solidaire très avantageux pour la location de voiture dans le pays. Ils se sont occupés de notre réservation de A à Z, en nous proposant un tarif plus intéressant que celui des agences. De plus, en passant par eux, nous avons pu réserver sans prépaiement, avec annulation sans frais, second conducteur offert, assistance 24/7 en français et kilométrage illimité. De sacrés avantages !

Notre Suzuki Vitara venait de l’agence Avanti. Ils ont été très pros et nous avons même pu changer notre lieu de retour du véhicule gratuitement en prévenant seulement quelques jours auparavant.

Côté assurance, notre contrat de location comprenait la CDW (Collision Damage Waiver) qui couvre les dommages causés au véhicule en cas de vandalisme ou de collision, la TPL (Third Party Liability) qui permet de couvrir les dommages causés à des tiers, et la PAI (Personal Accident Insurance) qui couvre les dommages corporels ainsi que les décès (conducteur et passagers). D’autres protections nous ont été proposées par l’agence mais nous n’avons pas souscrit à ces dernières.

La location du 4x4 (tout compris) nous a coûté 1 400 € (prix en octobre 2022).

Conduite et conseils

Quelques petites choses à savoir avant de louer une voiture au Costa Rica :

• 21 ans est l’âge minimum requis pour louer une voiture dans presque toutes les agences de location.
• Si vous avez entre 21 et 25 ans, le montant de la caution est généralement plus élevé.
• Une carte de crédit (ou à débit différé) est obligatoire pour une location au Costa Rica. Les loueurs peuvent en effet refuser la location avec une carte de débit simple.
• N’oubliez pas les documents nécessaires pour louer une voiture au Costa Rica qui sont les suivants : votre permis de conduire, une carte de crédit aux nom et prénom du conducteur principal.
• Le permis international n’est pas obligatoire mais recommandé pour faciliter les démarches administratives liées à la location.

Mes conseils concernant la conduite en elle-même sont les suivants :

• Respectez bien le code de la route. Les amendes sont élevées au Costa Rica (jusqu’à 600 €) et difficiles à payer (en banque ou à l’agence de location).
• Ne vous garez jamais le long d’une ligne jaune peinte sur un trottoir. Vous risqueriez un retrait des plaques d’immatriculation et donc l’immobilisation du véhicule.
• Ne laissez jamais vos affaires sans surveillance et laissez, si possible, le contenu du coffre visible sans rien à l’intérieur (les vols sont fréquents).
• Évitez si possible de conduire la nuit car les routes, en plus d’être parfois en mauvais état, ne sont pas toujours bien éclairées.
• Le prix du carburant est moins cher qu’en France (1,3 € le litre en moyenne quand nous y étions).
• Certaines routes sont payantes (péages) mais pas chères. On peut seulement les payer en espèces.
• Ne vous fiez pas à Google Maps, mais plutôt à Waze. Ce dernier est plus souvent mis à jour.

La conduite au Costa Rica nous a parue un peu moins facile qu’en France car elle demande à être très prudent et attentif à tout moment. Les routes ne sont pas toujours en très bon état et les habitants du Costa Rica ont parfois tendance à se prendre pour des pilotes de Formule 1. Nous avons eu plusieurs frayeurs en empruntant certaines routes très endommagées par la pluie et nous avons dû nous rendre plusieurs fois dans des garages pour vérifier les pneus et réparer l’un d’entre eux. Mais au final, tout s’est très bien passé et nous n’avons eu aucun souci.

Sur un mois de road trip, nous avons parcouru environ 2 500 km.

Conseils pratiques

Langues : espagnol (langue officielle) et anglais pour s'adresser aux touristes.

Décalage horaire : - 7 h de décalage avec la France (- 8 h en heure d’été).

Monnaie et frais bancaires : le colón costaricien est la monnaie officielle du pays mais le dollar américain est très souvent utilisé. Nous avons préféré le colón, bien que le dollar soit parfois plus avantageux dans les lieux très touristiques. Quelle que soit la monnaie choisie, des frais de change et de commission seront appliqués à tout paiement avec votre carte bancaire traditionnelle. Souscrivez à une carte bancaire internationale sans frais (BoursoBank, Fortuneo…) avant votre départ. Vous vous en féliciterez ! Vous pouvez gagner jusqu'à 150 € en ouvrant votre compte BoursoBank via mon lien de parrainage avec le code LOBO7649.

Taxes et pourboires : l'IVA (équivalent TVA) s’élève à 13 %. Elle peut être comprise ou non dans le prix. Dans les restaurants, l'information est normalement indiquée : si vous voyez la mention IVI (sur la carte), cela signifie que c’est compris dans les prix affichés. Mais attention, le service (environ 10 %) est très souvent non compris et rajouté dans la note finale lorsque vous demandez l'addition. Vous pouvez donc payer jusqu’à 23 % de frais supplémentaires. Soyez vigilant. Le pourboire n’est pas obligatoire et presque inexistant puisqu'une taxe de service s'applique déjà.

Réseau et données mobiles : si vous êtes chez Free, cet opérateur propose un forfait à 19,99 € par mois sans surcoût pour les communications et l'utilisation de la data internet depuis plus de 100 destinations. En ce qui concerne le Costa Rica, Free offre 35 Go d'internet inclus (appels et SMS/MMS en hors forfait). Une offre très intéressante à condition d'utiliser cet opérateur au quotidien. Autrement, je vous recommande chaudement les cartes eSIM de Holafly, qui sont des cartes SIM virtuelles que vous pouvez installer grâce à un QR code sur votre téléphone. Il existe plusieurs formules selon le pays et le nombre de jours que vous voyagez. C'est simple et très efficace. Profitez de 5 % de réduction avec mon code LOLITAONTHEROAD sur votre carte eSIM de chez Holafly !

Assurance : besoin d'une assurance pour votre voyage au Costa Rica ? Je vous recommande Chapka Assurances, pionnier dans le domaine, qui propose des offres adaptées à chaque type de voyage pour une couverture optimale.

Sécurité : nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité dans tout le Costa Rica, et ce, à n’importe quelle heure de la journée (et de la nuit). Attention tout de même à faire preuve de bon sens (ne pas exposer ses objets de valeur, ne pas se balader avec beaucoup d’argent liquide sur soi…).

Guide touristique : le guide du Routard Costa Rica est très complet. Nous y avons trouvé beaucoup d'informations pour organiser notre road trip. Nous le recommandons chaudement pour vous accompagner durant votre voyage.

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